Entreprendre au féminin (4) avec Solène de Solcito

Aujourd’hui je vous propose une nouvelle interview d’entreprendre au féminin avec Solène alias Solcito.

Entrepreneuse, blogueuse, voyageuse, aventureuse, journal(euse ?)iste, Solène est une entrepreneure de talent. Sa plume vous invite au voyage depuis votre chaise et vous glisse des rayons de soleil entre les lignes. C’est une alliée dans mon aventure entrepreneuriale et elle peut être un véritable atout dans votre communication.

C’est donc avec grand plaisir que je vous présente son parcours d’entrepreneure à travers cette interview.

Quel était ton parcours avant de lancer ton activité ?

J’ai été salariée durant plusieurs années. Lorsque je me suis retrouvée au chômage, j’ai d’abord cherché à réintégrer une entreprise. Mais en consultant les annonces, je me suis aperçue que le freelance avait le vent en poupe. J’ai alors choisi de me lancer « pour voir ». L’aventure a finalement commencé plus par curiosité que par véritable choix.

L’entrepreneuriat a-t-il toujours été une évidence pour toi ?

Non, bien au contraire. D’un côté, j’étais attirée par la liberté que l’entreprenariat peut procurer, de l’autre un poil effrayée par sa possible précarité.

Peux-tu nous décrire ton activité et tes projets aujourd’hui ?

Je suis journalisto-rédactrico-community-manager, une palette de métier très convoités. Le fait de se diversifier permet d’avoir plus de chance de décrocher des missions dans un domaine très concurrentiel. Les entreprises sont aujourd’hui à la recherche de moutons à 150 pattes (ceux qui seront autant rédacteur SEO qu’infographiste…voire même électricien !). Ces domaines évoluent constamment, aussi je fait en sorte de me former régulièrement aux nouveaux outils / pratiques.

Mon projet à court terme est de stabiliser au mieux mon activité en travaillant pour des clients de manière pérenne. Je ne suis pas contre les petites missions mais je préfère les partenariats à long terme, afin de travailler plus efficacement main dans la main.

D’après toi, quel est l’état d’esprit d’une entrepreneure ?

Il faut être organisé et avoir confiance en soi et en ses capacités. Si un client décide de mettre fin à la collaboration, il faut savoir digérer et rebondir rapidement. C’est bien de se poser des questions mais il faut agir et avancer.

Si tu avais un conseil à donner à des femmes qui ont peur de se lancer ?

Lorsque l’on est en poste, cela ne coûte pas grand-chose de consulter les annonces et/ou de contacter des entreprises pour prendre la température. Il faut d’abord vérifier que le domaine que l’on a choisi peut être viable. Un peu comme une mini étude de marché ! Il faut également bien peser le pour et le contre, pour voir si cela est adapté à son propre cas. Mais malheureusement, il est un peu difficile de le vérifier avant de véritablement se lancer et tester.

Ensuite, il va falloir réfléchir à un statut juridique et mettre en route la machine. Le statut d’auto-entrepreneur n’est pas parfait, mais il permet de se mettre à son compte relativement facilement. Il faut aussi se dire que rien n’est jamais gravé dans le marbre. Il sera toujours possible de chercher un nouveau un travail salarié si l’aventure n’a pas fonctionné. Si c’est le cas, ça ne sera pas un échec mais un test qui aura permis de vivre une nouvelle expérience.

Si tu avais un pouvoir magique pour changer quelque chose à ton quotidien, quel serait-il ?

La suppression de toute la partie administrative (le rêve) et de prospection pour uniquement se concentrer sur son job !

Le(s) lieux que tu préfères pour travailler ?

Je sais que ce n’est pas très bon pour les cervicales mais j’adore travailler dans mon canapé en buvant des litres de thé.
J’ai aussi pensé à l’espace de coworking mais j’ai trop de déplacements pour le moment pour que cela soit la meilleure option. Affaire à suivre dans le futur.